Informations relatives à l'enquête: Je lis ce roman grâce au partenariat avec les éditions Mon petit éditeur. Je remercie d'ailleurs les éditions et Janyce pour leurs confiances.
Résumé de l'enquête: Un cadavre retrouvé au Mirliton, et voilà Valentin d’Aigremont - "Enquêtes dans l’intérêt des familles - discrétion et efficacité" - quasi convoqué par Bruant pour se débarrasser de l’encombrant colis. Un corps déposé donc quelque temps plus tard, incognito, dans les fourrés du Château des Brouillards… Ce qui aurait dû s’effacer de la mémoire de tous sans jamais y avoir vraiment compté, ne voudra pourtant pas se laisser oublier de la sorte. D’une part parce que d’Aigremont, souvent relégué aux services domestiques, est de la vraie race des fouineurs et que l’indifférence qui rôde ne le satisfait pas. D’autre part parce qu’il ne fait aucun doute que ce mort – peintre polonais réduit à l’état cadavérique – n’était pas le vivant de l'histoire que l’on veut lui faire croire...
C’est toute l’atmosphère des rapins et artistes montmartrois dans un Paris fin de siècle (l’histoire se situe précisément en 1886) que restitue Jean-Michel Lévenard dans ce policier au style argotique, aux tournures de titi, gouailleur, relatant du point de vue d’un limier un rien roublard et gentiment cynique, une investigation autour d’un artiste refroidi qui ne cesse pas d’intriguer. Fin, léché, un rien voyou, ce roman aux personnages authentiques et délicieusement croqués réinvente avec brio une société tutoyant l’interlope pour en faire le théâtre presque baroque d’une quête opiniâtre de la vérité.
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A vos claviers chers enquêteurs !
(je réponds à tous les commentaires sur votre blog)